Comment se soigner avec les aliments

Tout le monde, initiés et non professionnels, s’accorde à dire que l’alimentation est la base de la santé et du bien-être. De même, une mauvaise alimentation peut être un facteur déclenchant le développement de maladies. Mais pas seulement…

Se nourrir de façon appropriée peut faire la différence, tant du point de vue de la prévention que du point de vue du traitement des maladies. Se soigner avec les aliments est donc une réalité.

Se soigner avec la Biothérapie Nutritionnelle

Qu’est-ce que la Biothérapie Nutritionnelle

La Biothérapie Nutritionnelle est une méthode pour se soigner conçue et testée par le Dr Domenica Arcari Morini, qui utilise les aliments, les modes de cuisson et les associations entre aliments à des fins thérapeutiques.

La méthode est basée sur la cuisine italienne traditionnelle. Elle est gaie, savoureuse et, autant que possible, respectueuse des préférences de chacun.

Le moteur principal de cette méthode est le “stimulus métabolique” qui peut être exercé sur le corps. Dans un organisme sain, les organes qui peuvent être stimulés sont le foie, la thyroïde et les intestins. Les reins, en revanche, doivent toujours être protégés.

Une des choses frappantes de la Biothérapie Nutritionnelle est que, même dans le cadre d’un régime amaigrissant, l’utilisation de l’huile est pratiquement sans limites. En cela, le Dr Arcari a été vraiment précurseur. Aujourd’hui c’est bien connu que les calories ne sont pas toutes pareilles et que les graisses ont été reconsidérées, mais il y a 30 ans c’était vraiment novateur. Tout cela est possible car l’augmentation de l’apport calorique est compensée par l’activation du métabolisme, qui “brûle” donc davantage.

La Biothérapie Nutritionnelle étudie la réponse que le corps donne aux  aliments, cuits et associés de différentes manières.

Elle accorde une grande attention à la composition de chaque aliment, y compris ceux apparemment très similaires.

Mais voyons en pratique ce que cela signifie, avec quelques exemples.

Chou-fleur et chou romanesco

Prenez par exemple la famille des choux. Le chou-fleur est riche en brome et calcium et pauvre en iode; le chou romanesco a une plus grande quantité d’iode, contient plus de protéines et est légèrement plus riche en sels que le chou-fleur. Vous comprenez donc qu’il y aura une grande différence dans la façon dont ces deux légumes peuvent impacter le corps. 

L’artichaut dans ses déclinaisons

Dans cet exemple, le même aliment stimule différentes fonctions selon la manière dont il est préparé.

  • L’artichaut cru a une action diurétique et drainante hépatique très utile pour se soigner. 
  • Faire bouillir l’artichaut provoque une augmentation de la teneur en sucre. Cette augmentation soutient l’activité du foie, mais va aussi produire des ballonnements.
  • L’artichaut sauté soutiendra toujours le foie, mais grâce à la présence d’huile cuite, l’effet des sucres sera modéré limitant ainsi la formation d’air dans le ventre. 
  • L’artichaut pané va stimuler massivement la vésicule biliaire et le foie.

Les fonctions du basilic

Enfin, voici un exemple illustrant comment le basilic va stimuler différentes fonctions selon les aliments avec lesquels il est associé.

1) Pâtes au pesto “genovese” traditionnellement cuisinées avec des pommes de terre et des haricots verts ajoutés aux pâtes. Le pesto est une sauce qu’on ne fait pas chauffer, composée de basilic frais, huile d’olive, pignons de pin, deux types de fromage (parmesan et pecorino, au lait de brebis) et ail (facultatif). Ce un plat est “sédatif” : tant le basilic que les aliments riches en potassium (pommes de terre et haricots verts) agissent comme décontractants musculaires. Les pignons de pin et les fromages sont riches en calcium, essentiel pour la production de tryptophaneCet acide aminé nous permet de fabriquer de la mélatonine qui, est indispensable pour induire le sommeil. Les pâtes facilitent le passage du tryptophane à travers la barrière hémato-encéphalique du cerveau, permettant l’endormissement.

2) Salade “caprese” : tomates, mozzarella, huile d’olive et basilic. C’est un plat calorique estival adapté à une journée d’activités sportives. La mozzarella est un fromage à pâte cuite filée, donc riche en graisses saturées lentes à digérer. Ici le basilic, qui n’a pas macéré longtemps dans l’huile d’olive, conserve ses propriétés carminatives :  il stimule les sécrétions salivaires et gastriques, facilitant ainsi la digestion de la mozzarella. Le calcium contenu dans la mozzarella est sédatif, mais cet effet est compensé par la stimulation gastrique du basilic frais.

Le mode d’action de la Biothérapie Nutritionnelle

L’un des leviers majeurs de la Biothérapie Nutritionnelle concerne la stimulation hépatique, thyroïdienne et intestinale.

Un exemple de repas à stimulation hépatique peut inclure une escalope au citron, de la chicorée poêlée et une pêche blanche. En raison de la présence de farine et de citron, l’escalope au citron agit comme un stimulant hépatique. La chicorée, de par ses propriétés drainantes, agit sur le foie et la vésicule biliaire, tandis que la pêche blanche termine le travail en apportant des sucres et en drainant le foie.

Un repas à stimulation thyroïdienne pourrait être du poisson en croûte de sel, avec de la salade et de l’ananas. La cuisson au sel concentre les protéines et l’iode, la salade apporte l’eau de végétation et l’ananas termine par son action drainante et diurétique sur les liquides.

Un repas à stimulation intestinale pourrait être composé de pâtes “aglio, olio e peperoncino” (ail, huile et piment), des aubergines grillées et un kiwi. Les pâtes à l’ail et l’huile agissent sur le foie et la vésicule biliaire, tandis que les aubergines grillées et le kiwi ont une action plus poussée sur le transit intestinal.

La Biothérapie Nutritionnelle pour se soigner

Pour conclure

L’alimentation en Biothérapie Nutritionnelle nécessite précision et constance. Les résultats apparaissent rapidement. Le cas échéant, une erreur dans le choix des aliments ou dans leur préparation devra être rectifiée au plus vite. Il n’y a que très rarement des aliments qui ne conviennent pas ou qu’il faut exclure. Dans la plupart des cas il s’agit tout simplement de les associer autrement pour se soigner.

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