Comprendre les enjeux de l’alimentation fonctionnelle pour une vie pleine d’énergie !
Tout le monde s’accorde à dire que l’alimentation est la base de la santé et du bien-être. De même, une mauvaise alimentation peut être un facteur déclenchant le développement de maladies. Mais pas seulement…
Se nourrir de façon appropriée peut faire la différence, tant du point de vue de la prévention que du point de vue du traitement des maladies. Se soigner par l’alimentation fonctionnelle est donc une réalité.
Comment agit l’alimentation fonctionnelle ?
Il est possible d’utiliser les aliments, les modes de cuisson et les associations entre aliments à des fins thérapeutiques.
Cela donne une cuisine savoureuse et, autant que possible, respectueuse des préférences de chacun.
L’élément clé de l’alimentation fonctionnelle est la stimulation métabolique qui peut être exercé sur le corps. Les organes qui peuvent être stimulés sont le foie, la thyroïde et les intestins. Les reins, en revanche, doivent toujours être protégés.
Une des choses frappantes de l’alimentation fonctionnelle est que, même dans le cadre d’un régime amaigrissant, l’utilisation de l’huile est pratiquement sans limites. Aujourd’hui c’est bien connu que les calories ne sont pas toutes pareilles et que les graisses ont été reconsidérées. Tout cela est possible car l’augmentation de l’apport calorique est compensée par l’activation du métabolisme, qui « brûle » donc davantage.
On étudie soigneusement la réponse que le corps donne aux aliments crus, cuits et associés de différentes manières.
Cela est possible en accordant une grande attention à la composition de chaque aliment, y compris ceux apparemment très similaires.
Voici quelques exemples.
Chou-fleur et chou romanesco
Prenons par exemple la famille des choux. Le chou-fleur est riche en brome et calcium et pauvre en iode; le chou romanesco a une plus grande quantité d’iode, contient plus de protéines et est légèrement plus riche en sels que le chou-fleur. Il y a donc une grande différence dans la façon dont ces deux légumes peuvent impacter le corps.
L’artichaut dans ses déclinaisons
Dans cet exemple, le même aliment stimule différentes fonctions selon la manière dont il est préparé.
- L’artichaut cru a une action diurétique et drainante hépatique très utile pour se soigner.
- Faire bouillir l’artichaut provoque une augmentation de la teneur en sucre. Cette augmentation soutient l’activité du foie, mais va aussi produire des ballonnements.
- L’artichaut sauté soutiendra toujours le foie, mais grâce à la présence d’huile cuite, l’effet des sucres sera modéré limitant ainsi la formation d’air dans le ventre.
- L’artichaut pané va stimuler massivement la vésicule biliaire et le foie.
Les fonctions du basilic
Enfin, voici un exemple illustrant comment le basilic va stimuler différentes fonctions selon les aliments avec lesquels il est associé.
1) Pâtes au pesto alla genovese traditionnellement cuisinées avec des pommes de terre et des haricots verts ajoutés aux pâtes. Le pesto est une sauce qu’on ne fait pas chauffer, composée de basilic frais, huile d’olive, pignons de pin, deux types de fromage (parmesan et pecorino, au lait de brebis) et ail. C’est un plat est « sédatif » : tant le basilic que les aliments riches en potassium (pommes de terre et haricots verts) agissent comme décontractants musculaires. Les pignons de pin et les fromages sont riches en calcium, essentiel pour la production de tryptophane. Cet acide aminé nous permet de fabriquer de la mélatonine qui, est indispensable pour induire le sommeil. Les pâtes facilitent le passage du tryptophane à travers la barrière hémato-encéphalique du cerveau, permettant l’endormissement.
2) Salade caprese : tomates, mozzarella, huile d’olive et basilic. C’est un plat calorique estival adapté à une journée d’activités sportives. La mozzarella est un fromage à pâte cuite filée, donc riche en graisses saturées lentes à digérer. Ici le basilic, qui n’a pas macéré longtemps dans l’huile d’olive, conserve ses propriétés carminatives : il stimule les sécrétions salivaires et gastriques, facilitant ainsi la digestion de la mozzarella. Le calcium contenu dans la mozzarella est sédatif, mais cet effet est compensé par la stimulation gastrique du basilic frais.
Le mode d’action
L’un des leviers majeurs de l’alimentation fonctionnelle concerne la stimulation hépatique, thyroïdienne et intestinale.
Un exemple de repas à stimulation hépatique peut inclure une escalope au citron, de la chicorée poêlée et une pêche blanche. En raison de la présence de farine et de citron, l’escalope au citron agit comme un stimulant hépatique. La chicorée, de par ses propriétés drainantes, agit sur le foie et la vésicule biliaire, tandis que la pêche blanche termine le travail en apportant des sucres et en drainant le foie.
Un repas à stimulation thyroïdienne pourrait être du poisson en croûte de sel, avec de la salade et de l’ananas. La cuisson au sel concentre les protéines et l’iode, la salade apporte l’eau de végétation et l’ananas termine par son action drainante et diurétique sur les liquides.
Un repas à stimulation intestinale pourrait être composé de pâtes à l’ail, huile d’olive et piment, des aubergines grillées et un kiwi. Les pâtes à l’ail et l’huile agissent sur le foie et la vésicule biliaire, tandis que les aubergines grillées et le kiwi ont une action plus poussée sur le transit intestinal.
Il est important de ne pas en abuser et de consulter un professionnel de la santé pour obtenir des conseils adaptés à votre situation.