Surpoids et obésité : traitement par l’alimentation
Nous grossissons à cause d’un excès de glucides et de sucres, et non parce que nous consommons trop de lipides végétaux ou animaux.

Au cours des dernières décennies, on a observé une augmentation de l’obésité partout dans le monde malgré la diabolisation des graisses et la diffusion d’aliments « à faible teneur en matières grasses ».
Nous devons donc faire attention à la quantité de glucides consommés, surtout en cas d’obésité pancréatique ou « en forme de pomme », afin de maintenir le taux de glycémie stable.
Ne pas jeuner pour lutter contre l’obésité
Toute augmentation du poids corporel (et du volume) est le résultat d’un ralentissement du métabolisme
De nos jours, l’idée que jeûner ou sauter des repas peut faire maigrir efficacement est très répandue. Mais il est illusoire de croire que le corps, ne recevant pas de nourriture, puisse perdre du poids en brûlant se propres réserves, parce que le bon déroulement du métabolisme nécessite une énergie constante afin de ne pas ralentir.
Caractéristiques de l’obésité « en forme de pomme »
Dans ce type d’obésité, l’accumulation du tissu gras se concentre dans les zones centrales du corps, du bassin à la zone costale, avec des coussinets latéraux évidents. Cependant, dans l’obésité « en forme de pomme », les cuisses et les jambes sont aussi parfois atteintes, avec des chevilles épaisses et, dans les cas les plus graves, avec une rétention lymphatique importante dans les membres inférieurs. La disparition de la taille est ce qui différencie clairement ce type d’obésité de celle qui est gynoïde ou « en forme de poire ». Dans tous les cas, les dépôts de graisse de ce type d’obésité sont mous, chauds et flasques.
Les personnes atteintes d’obésité « en forme de pomme » tendent à développer des pathologies telles que l’hypercholestérolémie, l’hypertriglycéridémie et le diabète.
Si les altérations de la glycémie et de l’insuline vont jusqu’à provoquer une augmentation du cortisol et d’autres hormones stéroïdiennes, on aura tendance à prendre du poids également au niveau des épaules, des bras et du cou, avec le risque de développer des maladies cardiovasculaires et hypertensives.