Impact du sel sur la santé : comment atteindre l’équilibre

Le sel que nous utilisons dans notre alimentation est principalement composé de chlore et de sodium à l’état minéral. Selon sa provenance, il peut contenir d’autres substances dérivées du plancton marin, de la roche ou de tout autre support dont il est extrait, en lui conférant une couleur grise, rouge, noire, rose, verte, argentée, bleue ou beige. 

Une fois raffiné, le sel adopte un aspect blanc qui révèle que les substances résiduelles en ont été enlevées, laissant uniquement le chlore et le sodium. Parfois, on y ajoute du fluor et de l’iode, eux aussi sous forme minérale.

Mais le sel peut aussi s’avérer utile pour la santé ! apprendre à prendre soin de soi, Niort

La Bioélectronique Vincent

De nombreuses recherches réalisées par le Pr. Louis-Claude Vincent, fondateur de la bioélectronique qui porte son nom, démontrent que le corps humain est capable de tirer profit des minéraux seulement lorsqu’ils se présentent sous forme organique, ce qui se produit uniquement s’ils ont déjà été assimilés par des organismes végétaux.

Lorsque nous ingérons des minéraux qui n’ont pas été encore réélaborés par des végétaux, comme le sel, nous entravons le corps dans ses foncions métaboliques. Les minéraux s’accumulent dans les tissus et dans les liquides corporels, en provoquant des incrustations dans l’organisme entier. Par conséquent, pour profiter des bénéfices des oligoéléments, il est important de les assimiler à travers des aliments comme les légumes, les œufs, la viande, le poisson et les algues.

Dans les sels marins non raffinés, on peut trouver des oligoéléments dérivés des résidus du plancton qui sont restés piégés après l’évaporation de l’eau. Le sel fournit alors des éléments utiles au métabolisme en plus des substances minérales. 

Dans certains cas on peut remplacer le sel par d’autres ingrédients tout aussi savoureux pour enrichir nos plats, comme les herbes aromatiques et les algues. Ces dernières, disponibles dans les magasins d’alimentation biologique et diététique en feuilles et en paillettes, sont facilement utilisables pour apporter une saveur salée aux viandes, aux œufs et aux légumes. Elles agrémentent agréablement les préparations à base de pomme de terre, de quinoa, de sarrasin et d’amarante dans de nombreuses recettes. Les algues sont très riches en oligoéléments et contribuent à l’équilibre nutritionnel qui nous permet de vivre en pleine forme.

Les légumes que nous consommons sont désormais bien souvent pauvres en micronutriments à cause des pratiques agricoles modernes qui appauvrissent les sols. Les algues deviennent alors un excellent complément afin de disposer de tous les oligoéléments utiles à l’organisme. Toutefois, leur saveur est moins salée que celle du sel et nous devrons nous habituer à moins sentir la dominance du goût salé, en retrouvant ainsi la capacité de distinguer et d’apprécier les saveurs propres aux divers aliments.

Dans les préparations industrielles, y compris celles destinées aux plus jeunes, le sel est omniprésent et il est utilisé pour donner l’illusion que les aliments sont de plus en plus savoureux, et augmenter leur vente. De cette façon, notre palais s’habitue depuis l’enfance à sentir le goût du sel à chaque bouchée, et quand nous mangeons des plats moins salés ou même sans sel, ils nous paraissent complètement dépourvus de saveur. C’est autant dû à l’utilisation excessive du sel par l’industrie agroalimentaire, qu’à la perte de saveur des ingrédients. En revenant à la cuisine maison, aux légumes non traités ainsi qu’aux viandes et aux œufs provenant d’élevages naturels, nous pouvons découvrir les vraies saveurs des aliments ou redécouvrir celles que nous avons oubliées.

Certains aliments sont salés par nature et il n’est même pas nécessaire d’y ajouter du sel : c’est le cas de certains poissons et légumes.

À quoi sert alors le sel ?  apprendre à prendre soin de soi, Niort

Sel et déshydratation

Une fois introduit dans l’organisme, le sel réduit la partie aqueuse du liquide dans lequel se trouvent nos cellules, en nous conduisant à la déshydratation. De cette façon, le sel avec ses minéraux non assimilables et son pouvoir déshydratant, participe au développement des maladies cardio-vasculaires, des troubles rénaux et des problèmes digestifs.

Les propriétés déshydratantes du sel sont connues et employées depuis longtemps dans plusieurs préparations alimentaires : l’ajout de sel dans l’œuf, par exemple, améliore ses propriétés émulsifiantes par réduction de l’eau extracellulaire qu’il contient, en lui conférant ainsi sa consistance crémeuse. Aujourd’hui, l’industrie agroalimentaire accroît l’aspect onctueux des préparations en y ajoutant non seulement du sel, mais également des ovoproduits, de la gomme xanthane (E415) et d’autres additifs.

À quoi sert alors le sel ?

Depuis l’antiquité, le sel a joué un rôle très important dans la conservation des aliments, en permettant de faire des provisions de viandes, poissons et fromages bien avant l’invention des réfrigérateurs et des congélateurs. Les propriétés conservatrices du sel ont été employées dans le monde entier en lui conférant une grande valeur. Néanmoins, le commerce du sel fut l’objet de spéculations et plusieurs états en revendiquèrent le monopole. En France fut alors établi un impôt portant sur le troc du sel, la gabelle, qui s’étendit ensuite au commerce et à la consommation de toutes les marchandises. De cet impôt en dérivèrent beaucoup d’autres sur les biens de consommation et qui influent encore aujourd’hui sur l’augmentation du coût de la vie.

L’impôt sur le sel n’a été aboli définitivement qu’en 1945, lorsque l’industrie du froid commença à se développer. Depuis, la consommation de sel, devenu disponible à très faible prix, n’a fait que croître car l’industrie en a trouvé de nouvelles utilisations : dans certains traitements de l’eau, dans la production du papier, dans la coloration des tissus, dans la production de savons et détergents, dans les produits pour lave-vaisselle, pour faire fondre la glace sur les routes, ou en qualité d’exhausteur de goût dans les préparations alimentaires.

Iode et hormones thyroïdiennes, apprendre à prendre soin de soi, Niort

Les additifs

Le sel, que nous pouvons donc considérer comme le premier véritable additif alimentaire, est aujourd’hui commercialisé avec l’ajout de nombreuses autres substances utilisées pour absorber l’humidité qu’il contient, en empêchant ainsi l’agglomération des cristaux. Parmi celles-ci, on trouve l’aluminium, responsable de nombreuses maladie de dégénérescence. D’autres additifs souvent ajoutés sont l’iode et le fluor.

L’iode est un élément utilisé par l’organisme sous sa forme organique principalement dans le développement du cerveau et la composition des hormones thyroïdiennes. La carence en iode peut provoquer l’inhibition de la croissance du fœtus et de l’enfant, des troubles mentaux et le cancer de la thyroïde. Il est donc important d’assimiler régulièrement des aliments qui en contiennent sous forme d’oligoélément, afin que l’organisme puisse tirer profit de ses propriétés. Nous trouvons de l’iode directement utilisable principalement dans les algues et les poissons, mais aussi dans les œufs et dans les viandes provenant d’élevages qui n’emploient pas de produits chimiques, dans l’ail, les choux, les mûres, les épinards et le cresson.

Le fluor est un puissant oxydant qui altère le terrain biologique de l’organisme en le prédisposant aux maladies dégénératives. Le fluor est également employé dans la composition des matières plastiques, dans les revêtements antiadhésifs du matériel de cuisine, dans les détergents, dans le fluide réfrigérant des réfrigérateurs et des installations d’air conditionnée, dans les insecticides, dans les carburants, dans les combustibles nucléaires, dans la bombe atomique et dans d’autres armes.

Mais le sel peut aussi s’avérer utile pour la santé !

Dans le soin de certaines maladies du système digestif, il est parfois recommandé d’utiliser du sel dans la cuisson des légumes. Dans ce cas, les légumes ne sont pas cuits à l’eau ni à la vapeur, mais dans une matière grasse résistante à la cuisson, comme l’huile d’olive ou l’huile de coco, en y ajoutant une pincée de sel. La fonction du sel ici est celle de réduire l’eau de végétation présente dans les légumes. Cet mode de cuisson permet d’obtenir des légumes cuits contenant le moins d’eau possible afin d’éviter la dilution des sucs gastriques, et de faciliter la digestion.

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Un commentaire

  1. Danielle Bouchée Danielle Bouchée dit :

    Je viens de découvrir. Tes écrits. Très intéressants merci Marta.

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