La révolution de la thérapie alimentaire : quand la nourriture devient remède
Notre premier vrai besoin reste toujours celui d’être en bonne santé. Dans cet article je vous explique comment la thérapie alimentaire permet de soutenir ou de récupérer un organisme en difficulté.
L’économie globale a fait en sorte que tous nos besoins trouvent des réponses à travers l’argent. Aujourd’hui pour manger, boire, s’abriter des intempéries, se reposer, s’habiller, communiquer et s’amuser, nous devons disposer d’argent. Il en résulte que nous sommes obligé de nous en procurer pour survivre, au point qu’il est devenu notre premier besoin.
En échange de l’argent, la plupart d’entre nous font un travail qui devient de plus en plus aliénant, répétitif, monotone, et qui se déroule dans des conditions qui ne respectent pas le corps humain, comme travailler de nuit, ou dans des locaux froids, humides et poussiéreux. Ce travail implique presque pour tous le renoncement à une santé optimale.
Possibilité d’utilisation thérapeutique des aliments
L’erreur la plus fréquente est de sauter des repas par manque de temps ou de compenser le repas précédent, endommageant l’organisme en ralentissant ses fonctions. Métaphoriquement, nous pouvons assimiler le corps humain à une voiture qui ne roule pas sans carburant.
Les erreurs communément commises sont représentées par des excès ou des privations. Pourtant, à condition qu’il n’y ait pas de troubles à la limite du pathologique, pour lesquels une thérapeutique diététique rigoureuse est nécessaire, il est possible de garantir à l’organisme un bon état d’équilibre sans sacrifices drastiques.
Ce que nous ne devons jamais oublier, c’est que les métabolismes doivent être stimulés pour remplir toutes les fonctions nécessaires au complexe organique.
L’alimentation quotidienne doit apporter soutien et énergie : ainsi, notre table ne peut pas manquer d’hydrates de carbone (énergie), de protéines (structure et soutien), de lipides (énergie de réserve et précurseurs d’hormones et d’anticorps), d’oligo-éléments et de vitamines.
Trois repas par jour suffisent : un petit-déjeuner, un déjeuner et un dîner le soir.
- Le petit déjeuner,
- Le déjeuner,
- Le dîner.
C’est un régime général auquel il faut apporter des modifications en cas de problèmes de santé.
Pour améliorer une condition organique, il est nécessaire d’activer le métabolisme afin que les organes correspondent à leurs fonctions et que la fonctionnalité qui en résulte assure leur intégrité.
Revenons à la mise en place d’une alimentation raisonnée. Il est indispensable de varier les menus du jour, de séduire le palais avec des recettes appétissantes et d’envisager la possibilité d’utiliser à la fois des condiments crus et cuits.
La thérapie alimentaire utilise les aliments, les associations entre eux, certaines méthodes de préparation, la variété et le moment saisonnier des aliments (ce n’est pas un hasard si certains aliments se retrouvent à certaines saisons et pas à d’autres) afin d’obtenir un résultat positif en envoyant des informations spécifiques.
La thérapie alimentaire est un bon complément aux traitements pharmacologiques et ne remplace pas des soins médicaux spécialisés.
Lors d’une thérapie alimentaire, il est indispensable d’identifier et de respecter la constitution de base de l’individu, son métabolisme et sa situation hormonale, en gardant un œil vigilant sur les modifications corporelles correspondant aux variations de poids. et de volume (mesures), sur la fréquence de la diurèse, sur la régularité intestinale, sur le rythme veille-sommeil et sur l’humeur dans toutes ses nuances.
La constitution de l’individu est un ensemble de caractéristiques individuelles rapportées à la structure corporelle et aux traits psychiques. Elle comprend des éléments héréditaires et des traits acquis par interaction avec des facteurs environnementaux qui influencent le développement physique et mental.
Le tempérament est un autre élément à prendre en compte dans une thérapie alimentaire : il représente l’ensemble des caractéristiques physiques, mentales, morales et émotionnelles de la personnalité, des attitudes et donc des réponses comportementales d’une personne.
Ces considérations illustrent bien la subjectivité, la spécificité, la diversité et l’exclusivité de chaque individu, paramètre d’observation sur lequel repose l’orientation alimentaire à poursuivre.
La thérapie alimentaire est une méthode naturelle qui doit être adaptée à chaque individu et ne remplace pas les soins conventionnels. La thérapie alimentaire peut agir en synergie améliorant l’efficacité des soins pharmacologiques et éventuellement en réduire la posologie.