Optimisez votre alimentation pour des performances sportives maximales : Conseils et astuces
Vous avez décidé de vous lancer dans une activité sportive régulière pour prendre soin de votre santé ? C’est une excellente initiative ! Mais saviez-vous que l’impact de cette pratique sur votre bien-être dépend en grande partie de votre alimentation ? En effet, même si le sport est bénéfique pour le corps, une alimentation adaptée est essentielle pour en tirer tous les bénéfices. Découvrons ensemble comment choisir les bons aliments pour optimiser les effets positifs de votre activité physique.
Nettoyer son organisme grâce à une activité sportive régulière : Les effets sur l’élimination des toxines
Comparons le fonctionnement du corps humain en pleine activité sportive à celui d’un moteur thermique. Si le moteur d’une voiture tourne à haut régime, en appuyant beaucoup sur l’accélérateur, il y a des conséquences 🏎 :
- augmentation de la consommation de carburant
- usure accrue des pièces, si l’entretien n’est pas fait de façon adaptée
- augmentation des gaz d’échappement.
C’est assez instinctif que la première chose qui nous préoccupe est de manger plus pour compenser la plus grande consommation d’énergie. En revanche, on ne pense que très rarement à la valeur structurelle de notre alimentation qui doit aider à « réparer » les micro-lésions dues au stress musculaire et soutenir l’élimination des déchets produits pendant l’effort.
Si nous remplaçons l’échappement d’un moteur de grosse cylindrée par celui d’une petite voiture 🚙, qui a une cylindrée inférieure, ce moteur fonctionnera mal et tôt ou tard sera « étouffé » par ses propres gaz. Pour une personne qui pratique une activité sportive régulière, l’accélération du métabolisme est comparable à un moteur qui a « augmenté de cylindrée » et, par conséquent, les déchets produits vont augmenter proportionnellement. S’il n’élimine pas correctement les déchets du métabolisme, son moteur ne s’éteindra pas tout de suite, mais il finira par manifester des problèmes qui vont l’obliger à suspendre l’activité sportive. Quand ce type de problème arrive, ce n’est pas une situation facile à gérer pour retrouver un bon état général.
Optimiser le drainage des toxines de l’organisme : Les bienfaits d’une approche naturelle et efficace
En pratiquant une activité sportive régulière, nous avons besoin de drainer les déchets produits lors des efforts physiques. Bien que dans le corps humain les processus d’élimination quotidienne soient « automatiques », lors de la pratique d’une activité sportive, il est nécessaire d’en prendre activement soin pour les rendre plus efficaces et améliorer leurs effets.
Pensons par exemple au phénomène d’acidose lactique qui survient davantage dans la pratique de certains types d’entraînement, comme celui avec des poids. Les déchets acides dus à la contraction musculaire et au métabolisme des sucres augmentent si rapidement, que le corps ne peut pas les éliminer à la même vitesse. Commence alors une brûlure musculaire qui nous oblige à nous arrêter pour laisser au corps le temps de se débarrasser d’une partie de ces déchets.
L’alimentation est l’outil à privilégier pour donner à l’organisme la capacité de rééquilibrer le rapport entre la vitesse de production et celle d’élimination des déchets. La qualité du sang qui nourrit les muscles chez une personne sportive dépend directement de cet équilibre.
En d’autres termes, avant de décider quelle est l’alimentation adaptée à l’organisme d’une personne sportive, réfléchissons aux déchets que nous devons éliminer.
Lorsque le terrain biologique de l’organisme est oxydé par la multitude de pollutions qui envahissent notre corps à travers l’air que nous respirons, notre alimentation, l’eau et tous les matériaux avec lesquels nous entrons en contact, la pratique régulière d’une activité sportive ne se révèle pas toujours être un soutien immédiat pour notre santé.
En effet, l’activité physique active la circulation des différents déchets déjà présents, en plus d’en produire des nouveaux, ce qui peut déclencher des maladies graves difficiles à diagnostiquer à leur début. Il sera donc prudent, avant de commencer une activité sportive régulière, de réaliser une cure de désintoxication soignée et approfondie de l’organisme tout entier. Dans l’article « Comment éliminer les toxines de notre corps » vous trouverez les différentes étapes pour réaliser une désintoxication réellement efficace et sans danger.
Par la suite, lorsque l’activité sportive régulière commence, nous veillerons à adapter notre alimentation de manière à augmenter la capacité d’élimination des déchets produits lors de l’activité sportive.
Boostez vos performances sportives : Les aliments à privilégier avant l’effort
La première étape dans la mise en place d’un régime alimentaire adapté à une personne sportive consiste à établir ses besoins énergétiques, en tenant compte du poids corporel, du sexe et de l’âge de la personne qui souhaite se mettre à la pratique d’un sport. Plus tard, sa masse maigre, sa masse grasse, sa teneur en eau, ses protéines et ses sels minéraux seront aussi étudiés de manière approfondie à fur et à mesure que l’on désire améliorer ses performances physiques.
Dans un premier temps on se contentera de composer un régime dans lequel les besoins énergétiques des différentes catégories (glucides, protéines et lipides) sont satisfaits. Mais sans tarder, nous veillerons à préciser les aliments à inclure dans chaque repas, le type de glucide ou de protéine à utiliser ou quels légumes choisir. Voyons ensemble un exemple concret.
Synergie alimentaire : Comment associer les aliments pour une santé optimale
100g de faux-filet de bœuf et 100g de longe de porc ont plus ou moins les mêmes caractéristiques énergétiques et structurelles:
Aliment 100g | Protéines (g) | Lipides (g) | Glucides (g) | Kcal |
Faux-filet de bœuf | 27 | 12 | 1 | 242 |
Longe de porc | 27 | 14 | 1 | 244 |
Tout est très similaire : potentiel énergétique, teneur en protéines, lipides et glucides. Alors quelle différence cela fait-il de choisir une viande ou l’autre ? Le choix dépend des caractéristiques de la personne et des objectifs que nous avons, car nous voulons faire en sorte que le corps utilise au maximum les propriétés d’un aliment tout en minimisant les effets négatifs que possède plus ou moins chaque aliment.
Le bœuf, par exemple, contient des protéines nobles de haute valeur biologique, il est bon pour le fer et intéressant aussi pour les réserves de glycogène. Le principal inconvénient du bœuf est qu’il peut surcharger la fonction rénale, car il contient beaucoup d’azote. Il ne doit donc pas être consommé à la légère par les personnes qui ont tendance à retenir les liquides et celles qui souffrent d’hypertension.
Si l’on regarde le porc, on constate que la teneur en azote est plus faible et que les reins seront moins « dérangés », mais on sait également qu’il contient plus de lipides : alors comment faire pour les personnes qui ont un taux de cholestérol élevé ? Nous pourrions continuer longtemps à comparer de cette façon de nombreux aliments, et nous perdre entre leurs vertus et leurs défauts.
Nous devons prendre une décision de base : soit nous n’utilisons plus tous les aliments qui « ne sont pas bons » pour nous, soit nous corrigeons autant que possible leurs caractéristiques néfastes en notre faveur grâce aux bonnes associations alimentaires.
Pour ne pas renoncer à la haute qualité des protéines de bœuf, surtout pour une personne sportive, on l’associe, dans le même repas, à des aliments diurétiques qui protègent la fonction rénale. La chicorée, le fenouil, l’endive, avec des oignons émincés, pour n’en nommer que quelques-uns, sont parfaits à associer avec du bœuf.
En continuant avec la composition du repas, nous utilisons un fruit qui donne suffisamment de sucre pour que le foie fonctionne correctement et augmente également l’effet diurétique des légumes. Ananas, melon, mandarine, pêche ou pastèque sont des bons choix en ce sens. S’il faut ajouter un glucide, on choisit du riz ou des pommes de terre, qui font partie de ceux qui sollicitent le moins la fonction rénale car ils sont sans gluten.
Nous voyons donc que manger du bœuf avec l’accompagnement et le fruit appropriés, au lieu de le manger seul ou avec des aliments au hasard, fait une grande différence pour le corps.
Nous pouvons utiliser la même méthode d’association pour composer un repas avec le porc. Pour nous assurer que le corps gère bien la quantité plus élevée de lipides présents dans le porc, nous l’associons, dans le même repas, à des aliments aux effets antioxydants : un accompagnement de chou vert et une tasse de myrtilles assaisonnées avec du citron, par exemple, apportent un bon effet antioxydant. Ces trois aliments permettent d’obtenir une excellente capacité d’absorption des radicaux libres.
Une bonne raison d’utiliser la viande de porc est que, grâce à sa teneur en lipides, elle aide à stabiliser la glycémie. C’est un aliment particulièrement utile pour les sportifs car elle aide à maintenir une glycémie suffisamment stable pendant l’activité sportive. Les lipides assurent une réserve énergétique très précieuse, car il s’agit d’une énergie qui se libère lentement.
Nous voyons donc que si nous nous limitons à établir une quantité de glucides, de protéines et de légumes, en respectant uniquement les besoins énergétiques et l’équilibre des oligo-éléments, nous perdons le potentiel plus intéressant que possède chaque aliment, c’est-à-dire celui d’agir sur les organes et sur le métabolisme selon les associations que l’on choisit.
Combattez les radicaux libres avec les antioxydants : Une stratégie efficace pour préserver votre santé
Le métabolisme humain est de type oxydatif. Cela signifie qu’une grande partie des réactions chimiques qui se produisent dans les cellules et les tissus libèrent des déchets contenant de l’oxygène chargé électriquement et hautement réactif, tels que les peroxydes, les superoxydes, les radicaux hydroxyles et l’oxygène singulet (O-). Ces composés, connus sous le nom de radicaux libres, ont tendance à modifier les molécules et les structures organiques en les oxydant et en provoquant des dommages structurels aux protéines et à l’ADN.
Les antioxydants ont la capacité à la fois de limiter la production de nouveaux radicaux libres et de neutraliser les radicaux déjà produits. Certains types d’antioxydants sont produits par le corps humain, et donc naturellement présents en nous, tandis que d’autres doivent être assimilés à travers la nourriture.
En conclusion
Si vous voulez pratiquer régulièrement une activité sportive, il va falloir adapter votre régime alimentaire. En effet, vos besoins vont changer et il sera préférable de choisir les aliments qui soutiennent l’organisme pour :
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