Traitement naturel contre la candidose chronique
La candidose chronique est une maladie qui touche des millions de personnes. Il s’agit d’une infection causée par des champignons levuriformes, qui peuvent envahir une ou plusieurs zones de l’organisme : le système digestif en premier, puis, les organes génitaux, la zone de l’anus, la peau, le cuir chevelu, le système circulatoire, les voies respiratoires et d’autres encore. Il est possible de soigner la candidose par un traitement naturel.

Symptômes de la candidose chronique
Les symptômes de la candidose peuvent être :
- Troubles du système digestif
- Problèmes des voies respiratoires
- Problèmes cutanés
- Troubles du système reproducteur
- Douleurs musculaires et articulaires, arthrites, gonflement des articulations
- Troubles circulatoires, tachycardie
- Dysfonctionnements de la thyroïde
- Troubles de la vue et de l’ouïe
- Sensation accrue de devoir protéger son espace
- Certains cas de dépression et d’anxiété
Face à ces symptômes, nous pensons souvent à d’autres maladies ou à un simple mal-être, et non à la candidose. Nous apprenons à cohabiter avec eux, en cessant de leur accorder une juste importance, alors qu’ils sont venus à nous pour nous signaler un dysfonctionnement du corps qu’il faut résoudre d’extrême urgence. En effet, si nous ne traitons pas la candidose, elle peut finir par dégénérer en cancer.
Quelle est la cause de la candidose ?
La candidose est provoquée par un champignon, nommé candida, qui fait partie de la flore naturelle de l’intestin. En condition de parfaite santé, nous avons dans l’intestin des microorganismes utiles aux fonctions physiologiques, qui contrôlent le développement de ce champignon de façon à ce qu’il reste présent en très faible quantité et soit uniquement accroché aux parois intestinales.
Dans certaines conditions, ce champignon dégénère en 9 formes pathogènes de levures et de moisissures qui sécrètent différentes sortes de toxines, ne permettant plus aux microorganismes bénins d’assurer le contrôle de la prolifération des formes pathogènes.


Celles-ci ont à présent le jeu facile et se développent d’abord le long du système digestif, en endommageant les parois intestinales, puis, elles traversent ces parois en les rendant perméables. Elles passent ensuite dans la circulation sanguine et lymphatique, en envahissant d’autres zones du corps.
Dès lors que les parois intestinales sont devenues perméables, des particules d’aliments qui ne sont pas encore complètement digérés, ainsi que les toxines sécrétées par les candidas pathogènes, les traversent et atteignent les vaisseaux sanguins et lymphatiques, en provoquant une intoxication contre laquelle l’organisme n’est plus capable de se défendre.
À partir des glucides que nous assimilons, ces formes agressives produisent entre autres de l’acétaldéhyde, qui agit sur un neurotransmetteur cérébral en provoquant des états de dépression, d’anxiété, le manque de concentration, des maux de tête, la perte de la mémoire, des peurs accrues et des sautes d’humeur.
Différents organes augmentent leur production d’histamine, ce qui produit le relâchement des petites artères, l’accélération de la fréquence cardiaque (tachycardie), la contraction des bronches, la contraction des muscles lisses, des démangeaisons de la peau, des réactions très fortes aux piqûres d’insectes, de l’insomnie et le relâchement des muscles de l’utérus.
Le système immunitaire essaie de neutraliser les agents pathogènes en sécrétant des anticorps, mais son action est inefficace : il est à la fois surchargé de travail et affaibli par les candidas mutants.

Notre organisme devient alors plus sensible aux infections, car le système immunitaire ne peut plus donner de réponse adéquate. En résulte également une fragilisation des muscles et des articulations.
Ces formes agressives sont aussi responsables de divers dysfonctionnements hormonaux et du système reproducteur.
Les organes digestifs diminuent la sécrétion des sucs digestifs : la digestion se fait difficilement et les oligoéléments ne sont plus assez assimilés, entraînant des carences.
L’organisme n’est plus en mesure de fonctionner correctement et la fatigue devient chronique.
Dans quelles conditions les candidas mutent-ils en formes pathogènes ?
Considérons le fait que notre organisme produit constamment des déchets oxydés, qui sont éliminés par le corps lorsqu’il est en état de bon fonctionnement, ou sont au contraire accumulés progressivement dans nos cellules.
Tout ce qui entre en contact avec notre organisme interagit avec ses processus métaboliques, parfois en ralentissant, parfois en accélérant son oxydation. Par conséquent, pour assurer une bonne protection de notre corps, il est de notre intérêt de réduire les facteurs qui accélèrent l’oxydation et de multiplier ceux qui la diminuent.

Quand on parle de terrain biologique, nous entendons la qualité de la matière organique qui nous constitue et qui résulte de tout ce que nous faisons avec notre corps pendant la durée de notre vie, à partir de la période vécue à l’intérieur de l’utérus, jusqu’à aujourd’hui, en passant par la naissance, les habitudes et les traditions apprises, l’alimentation, le contexte social et économique dans lequel nous vivons, la qualité des relations et de nos idées, les traumatismes, les différentes pollutions chimiques, électromagnétiques, sonores et visuelles de l’environnement, les médicaments et les traitements suivis.
L’oxydoréduction est donc la variable qui, plus que le pH ou qu’un quelconque autre facteur, influence le cours de notre vie, détermine notre évolution dans le temps et allonge ou raccourcit la durée de notre existence.
En présence d’un terrain biologique oxydé, certains microorganismes présents à l’intérieur de nous, dont les candidas, évoluent en formes pathogènes afin de s’adapter aux caractéristiques de cet environnement. Ils deviennent ainsi responsables de diverses maladies et colonisent des zones de plus en plus vastes de notre corps.
En même temps, d’autres microorganismes utiles tendent à s’éteindre, en mettant en péril le déroulement correct des fonctions vitales, dont la digestion et la circulation sanguine.
Quels facteurs provoquent l’oxydation de notre terrain biologique ?
Le processus d’oxydation est activé par la présence de pollutions chimiques, électromagnétiques, sonores et visuelles, qui pénètrent dans notre corps, en interférant avec nos réactions chimiques naturelles.
Ces pollutions peuvent avoir des origines diverses : l’eau, l’alimentation, l’air, les matériaux de construction, les appareils électriques et électroniques, le stress émotionnel, sonore et visuel, les médicaments, les vaccins, les thérapies agressives, mais aussi l’hypocrisie dans les relations, quand nos paroles et nos actions ne reflètent pas nos pensées et nos sentiments.
1) L’eau que nous buvons est généralement oxydée par la présence de divers polluants et c’est ainsi qu’en la buvant, nous introduisons en nous des éléments qui font augmenter l’oxydation de notre corps.
2) La déshydratation de l’organisme est aussi un facteur d’oxydation, car le manque d’eau empêche l’élimination correcte des déchets oxydés qui s’accumulent dans l’organisme.
3) Les aliments oxydés et oxydants constituent la plus grande partie de l’alimentation moderne :
- Produits à base de céréales et sucres raffinés
- Viandes en provenance d’élevages intensifs qui utilisent pesticides, compléments alimentaires et médicaments dans l’alimentation animale
- Fruits et légumes traités
- Fromages industriels
- Surgelés
- Cuisson au micro-onde, à la pression ou trop prolongée
- Conserves
4) La plupart des médicaments et des traitements, dont les antibiotiques, les corticoïdes, les vaccins, les contraceptifs, les chimiothérapies et les transfusions sanguines, accélèrent l’oxydation de l’organisme en suscitant la production de radicaux libres et l’accumulation de substances oxydées dans le corps.
5) Les amalgames dentaires au mercure encore répandus.
6) Les opérations chirurgicales pendant lesquelles des zones de l’intérieur du corps sont exposées à l’air et s’oxydent.
7) Les maladies infectieuses durant lesquelles la prise d’antibiotiques chimiques interrompt le cycle évolutif naturel en l’empêchant de se terminer par l’expulsion des bactéries et en laissant la place à des foyers d’infection.
8) Les prothèses qui altèrent les processus physiologiques
9) L’utilisation des emballages alimentaires, des produits de toilette, des cosmétiques, des parfums et des produits d’entretien, nous met en contact avec une autre longue liste de substances oxydantes, de la même manière que nous en trouvons en abondance dans les matériaux de construction.

Nous pouvons constater que même la vie nocturne, la chaleur excessive, l’inactivité physique, les changements d’horaire et nos rythmes de vie frénétiques, font augmenter l’oxydation.1
De plus, pendant la grossesse et l’allaitement, le corps de la femme se dépollue en transmettant à l’enfant une grande quantité des substances oxydées accumulées. C’est ainsi que beaucoup d’enfants débutent leur vie dans un corps déjà pollué et oxydé, en déclenchant très tôt des problèmes de différentes sortes, parmi lesquels des intolérances alimentaires, la candidose et l’hyperactivité. Leur situation s’aggrave dès l’injection de vaccins et la prise d’antibiotiques pendant les premières années de vie. Se créent ainsi les conditions qui donneront lieu à une candidose chronique.
Nous voyons donc l’extrême importance de favoriser tout ce qui fait diminuer l’oxydation de l’organisme et de transformer le terrain biologique de façon à ce que les microorganismes utiles prospèrent à nouveau, en permettant le rétablissement de toutes les fonctions physiologiques.
La condition de parfaite santé est atteinte lorsque notre terrain biologique récupère un état de réduction, c’est-à-dire de non-oxydation, qui se produit lorsque les éléments qui agissent en nous en qualité d’antioxydants sont prédominants par rapport à ceux qui nous oxydent.
Comment soigner la candidose par un traitement naturel ?
Afin de guérir de la candidose, il est nécessaire de :
- Freiner le plus possible l’oxydation
- Permettre aux microorganismes bénéfiques de reconquérir l’organisme
- Empêcher les candidas de dégénérer en formes pathogènes
- Aider les organes à rétablir leurs fonctions physiologiques
Comment freiner l’oxydation ?
- Boire de l’eau en grande quantité permet d’éliminer une grande partie de déchets oxydés et d’aider ainsi tous nos organes à rétablir leurs fonctions.
- Rectifier l’alimentation en nous orientant vers des produits antioxydants et en éliminant, au moins temporairement, les produits oxydants.
Produits antioxydants | Produits oxydants |
Eau pure Kéfir de lait Légumes lactofermentés Légumes crus Herbes sauvages comestibles Herbes aromatiques Citron Huile d’olive, de noix et de noisette biologiques Olives biologiques Graines germées Huiles essentielles (avec précaution) Œufs Viande maigre Fromages au lait cru Poisson riche en acides gras | Eau polluée et minérale L’excès de glucides provenant de sucres rapides et lents Graisses animales cuites Graisses végétales oxydées crues ou cuites Plats cuisinés et conserves Compléments alimentaires industriels Antibiotiques et autres médicaments |
- Éviter les cuissons au micro-ondes, à la pression, par stérilisation et en friture.
- Remplacer les produits d’entretien et cosmétiques chimiques par des produits naturels.
- Limiter les expositions aux champs électromagnétiques qui interfèrent avec nos signaux électromagnétiques internes.
- Habiter un logement bâti avec des matériaux biosourcés qui ne comportent pas de danger pour la santé.
- Éviter les drogues et le tabac.

Comment permettre aux microorganismes bénéfiques de reconquérir l’organisme ?
- Consommer du kéfir de lait : il contient beaucoup de vitamines, d’acide folique et de microorganismes vivants utiles à notre corps. Le kéfir de lait, à ne pas confondre avec celui de fruits, est produit à partir d’une grande multitude de levures et bactéries qui vivent naturellement en symbiose dans une matrice de polysaccharides et protéines du lait. L’ajout de lait biologique aux graines de kéfir produit une fermentation pendant laquelle le lactose, un allergène contenu dans le lait, se transforme en acide lactique.
- Consommer du choux lactofermenté qui, en plus d’être un puissant antioxydant, contient des microorganismes utiles à notre corps. Une cure de 15 jours, à raison de quelques bouchées par repas et avec un peu d’huile afin d’en diminuer l’acidité, est utile en cas de candidose. En dehors du traitement de la candidose, la consommation de choux lactofermenté et des autres aliments très acides comme le citron, doit rester modérée, pour éviter les risques liés à l’excès d’acidité (déminéralisation, carences, fragilisation de l’émail des dents, …).
Comment empêcher les candidas de dégénérer en formes pathogènes ?
- L’irrigation du côlon est un nettoyage du gros intestin en vue d’éliminer la plupart des résidus qui ne s’évacuent plus de manière naturelle. C’est une méthode très efficace pour empêcher la dégénération de nouveaux candidas en formes pathogènes. Il est indispensable d’associer l’irrigation du côlon à l’assimilation du kéfir de lait pour aider les nouveaux microorganismes utiles à arriver jusqu’au gros intestin. Voir aussi l’article “Comment éliminer les toxines de notre corps”.
- L’huile essentielle d’origan compact se révèle très adaptée au soin de la candidose pour ses propriétés fongicide, antivirale et antibactérienne. Cette huile inhibe l’évolution des microorganismes en formes agressives. Elle n’attaque pas seulement les candidas, mais aussi tous les microorganismes qui ont profité du terrain biologique oxydé pour se transformer en flore pathogène. Cette huile essentielle n’endommage pas les microorganismes utiles, mais leur permet de survivre et même de se multiplier. La posologie conseillée pour bon traitement naturel contre la candidose est la suivante : 2 à 3 fois par jour, une goutte diluée dans une cuillère d’huile végétale, suivie d’un verre d’eau (car cette huile est particulièrement forte), pendant une durée de 15 jours.
Attention ! Les huiles essentielles sont des produits très complexes. Si notre organisme a déjà accumulé de nombreuses substances polluantes, ce qui est désormais très fréquent, une utilisation intensive et prolongée d’huiles essentielles risque de provoquer des réactions allergiques et de vraies intoxications !
Comment aider les organes à rétablir leurs fonctions physiologiques ?
Certains aliments aident les organes à reprendre leur fonctionnement normal après avoir éliminé les formes pathogènes de candidas. Parmi ces aliments on trouve :
- Les graines germées, pour leur apport en vitamines, acides aminés, acides gras essentiels et oligoéléments. Il est toutefois nécessaire de prendre quelques précautions pendant leur préparation pour en bénéficier pleinement. (Voir article sur les graines germées)

- Les œufs constituent une source alimentaire précieuse, car ils sont riches en vitamines, acides aminés et oligoéléments. Cependant, si l’œuf cru est antioxydant, la cuisson le rend oxydant. Préférons donc des œufs préparés avec des cuissons les plus courtes possibles.

- Les viandes biologiques et maigres nous sont utiles pour leur contenu en acides aminés, en vitamines et en oligoéléments. Comme pour les œufs, les viandes naturelles et maigres consommées crues sont antioxydantes, tandis qu’elles s’oxydent à la cuisson. Préférons les préparations avec de la viande peu cuite, voire pas du tout, si nous sommes certains de sa fraîcheur. Les viandes maigres sont toujours préférables car, pour les animaux comme pour l’être humain, les substances toxiques non éliminées s’accumulent dans les tissus gras.
- Les poissons utiles à l’organisme sont ceux qui contiennent les acides gras oméga 3 et oméga 6. Parmi ces poissons, il faut privilégier les maquereaux et les sardines, placés plutôt au début de la chaîne alimentaire marine : les substances polluantes ne sont pas encore concentrées en fortes doses dans leur organisme.
- Parmi les huiles comestibles, nous trouvons celles vierges extra d’olive, de noix et de noisette obtenues par pression à froid. Elles contiennent de la vitamine E, des acides gras mono-insaturés, oméga 9 dans les huiles d’olive et de noisette, et des acides gras poly-insaturés oméga 3 et oméga 6 dans l’huile de noix. Si nous désirons les consommer, veillons à les conserver à l’abri de la chaleur, de la lumière et de l’air, trois facteurs oxydants. Mieux vaut les utiliser à froid plutôt que dans les cuissons.
En plus de ces différents aliments, le mouvement régulier favorise non seulement l’élimination des substances oxydées de l’organisme, mais aussi le fonctionnement normal des organes et le bon déroulement du métabolisme. Parfois, selon l’évolution des candidas, les muscles et les articulations se trouvent affaiblis et fragilisés et le battement cardiaque devient irrégulier. Dans ce cas il est prudent de ne pas s’adonner à une activité physique ou à des séances d’étirements intenses, mais bouger un peu tous les jours, par exemple en se promenant.
Pour quelles raisons éviter l’utilisation d’un médicament antifongique pour soigner la candidose ?
L’utilisation de médicaments antifongiques dans le traitement de la candidose n’est pas la meilleure solution : en effet, il s’agit de substances oxydées qui participent à l’aggravation de l’oxydation et non pas à l’amélioration du terrain biologique. De plus, ils visent à détruire et non à évacuer les microorganismes, qu’ils soient pathogènes ou utiles à notre fonctionnement. Il en résulte un affaiblissement accru des microorganismes bénéfiques déjà en difficulté, en empêchant ainsi leur reproduction.
De plus, l’utilisation des médicaments antifongiques n’élimine pas les agents pathogènes de manière radicale, et crée des foyers d’infection chronique. C’est ainsi qu’après une cure avec ce type de traitement, survient sans tarder un retour de la candidose. Très souvent, ce retour a lieu de façon plus prononcée que la précédente, car entre temps, le terrain biologique a continué de s’oxyder et les microorganismes essentiels à nos fonctions physiologiques ont encore diminué.
Peut-on soigner la candidose par homéopathie ?
Bien que l’homéopathie puisse améliorer certaines situations, il n’est pas possible de soigner complètement la candidose uniquement par la prise de granules homéopathiques. En effet, ces granules de sucre sont oxydants et ne favorisent pas la reproduction des microorganismes utiles.
Est-il utile d’avoir recours aux compléments alimentaires antioxydants ?
Les compléments alimentaires sont produits à travers des processus de fabrication qui en oxydent les ingrédients. Pour réduire cet inconvénient, on y ajoute souvent des additifs, c’est-à-dire des substances chimiques que l’organisme ne reconnaît pas en tant qu’aliments et qui le dérangent dans ses fonctions. Il en résulte que dans la plupart des cas, les compléments alimentaires, bien que partant de matières premières antioxydantes, sont pour nous des oxydants. Soyons donc prudents quant à leur utilisation.

Conclusion
Mettre tout ceci en pratique implique de grands changements dans nos comportements alimentaires et nos modes de vie. Considérons cela comme étant l’occasion de nous ressourcer avec plaisir en étant en contact avec la nature. Ce n’est pas une corvée, mais une manière d’offrir de l’amour à soi-même et aux personnes qui nous tiennent à cœur.
Note
- Roger Castell, La bioélectronique Vincent, Dangles éditions, 2011.