Les ravages du grignotage sur votre santé : comment limiter les dégâts et adopter de saines habitudes alimentaires
Les cellules nerveuses vieillissent prématurément à cause du grignotage sucré : comment les sucres affectent votre cerveau et comment adopter une alimentation équilibrée pour préserver votre santé mentale et votre bien-être.
Le grignotage conduit à l‘accélération du vieillissement cérébral
Lorsqu’un aliment sucré est ingéré en fin de repas, il est sans danger pour l’organisme. Le sucre, naturel ou ajouté, est brassé et mélangé avec les autres aliments et subit, par hydrolyse, la transformation en glucose sous l’influence de l’acide chlorhydrique.
La première heure suivant la digestion, le pH stomacal (action du pouvoir tampon des protéines) se situe entre 5 et 6, ensuite le pH chute progressivement entre 1 et 2, très acide. Le sucre est alors hydrolysé en glucose et mélangé au bol alimentaire. L’expulsion vers le duodénum sera lente et progressive.
Le glucose provenant de l’hydrolyse du saccharose n’est pas absorbé par l’estomac, mais par le duodénum (60 %). En aucun cas cette absorption n’est brutale lors de l’ingestion de sucre sous forme de dessert.
Par contre, un morceau de chocolat ou autre sucrerie ingéré deux, trois ou quatre heures après un repas est attaqué très vite, à pH gastrique de 1 à 2 : l’hydrolyse du saccharose en glucose demande seulement quelques minutes.
Rapidement envoyé au duodénum, il est très vite absorbé et produit une hyperglycémie temporaire, mais le pancréas rétablit vite une glycémie stable.
Si l’aces de glucose est exceptionnel, rien n’est à craindre pour la santé. Mais si l’excès, même momentané, est répété 4 à 5 fois par jour, les cellules nerveuses, « friandes » de ce nutriment, vont le « capter » excessivement : il se produira des pontages glycosiles entre les fibres protéiques contribuant au vieillissement du tissu nerveux.
Grignotage et maladies cardio-vasculaires
Dans les années 70, il a été observé que certains « purs végétaliens », n’ingérant ni viande, ni poisson, ni œufs, ni aucun produit laitiers, avaient, à la trentaine, un taux du cholestérol élevé. Il s’agissait d’un vieillissement précoce chez des gens adeptes d’aliments « purs » (végétaux). En parallèle, l’observation de personnes omnivores âgés de 50 à 60 ans montrait des bonnes analyses sanguines et un bon état vasculaire.
Quelle claque à la théorie des viandes accusées de tous les maux et de toutes les maladies…
L’explication se trouvait du côté de leurs habitudes alimentaires : plus que la nature des aliments, c’est la manière de les consommer qui influe sur le cholestérol.
Les végétaliens, souffrant de carences protéiques, étaient en permanence torturés par la faim et ils grignotaient en permanence : biscuits, gâteaux, pâtes d’amandes… certes bio mais « bourrés » de calories ! En effet, l’organisme fabrique du cholestérol à partir de l’excédent de calories dont le grignotage est un des vecteurs principaux !
Ceci montre bien que les graisses animales et le cholestérol exogène (que l’on apporte par l’alimentation) ne sont nuisibles que lorsqu’ils entrent dans le cadre d’un apport calorique excessif par rapport aux besoins de l’organisme. Dans le cas contraire, ils sont oxydés et bénéfiques en particulier pour leur apport en vitamines liposolubles.
Les infections à répétition ou chroniques
Il y a dans l’organisme un potentiel de vie qui maintient à leurs constantes normales (homéostasie) la température corporelle, le rythme cardiaque, les taux sanguins de glucose, acides aminés, les adaptations immunitaires, etc. Mais ce potentiel de vie régulateur de l’homéostasie ne peut être reparti avec la même intensité dans toutes les activités et fonctions de l’organisme. C’est ainsi que le surmenage thermique par le chaud ou le froid, le surmenage intellectuel, le surmenage sportif créent entre autres, à plus ou moins longue échéance, une baisse des éliminations, une chute dans l’élaboration des spermatozoïdes, des globules rouges et globules blancs, une perte des minéraux et, surtout, une chute de l’immunité. Mais le surmenage le plus ignoré reste le grignotage.
Chaque apport d’aliment entre les repas va soit stopper l’activité de motilité digestive (C.M.I.) si la digestion est terminée, soit, s’il intervient en période digestive, obliger l’organisme à modifier ou reprogrammer la digestion en fonction du nouvel état biochimique créé par l’ingestion d’un aliment alors que l’organisme est en pleine digestion du repas précédent.
Il se produit alors un « retrait vital » de différents systèmes organiques pour être reparti sur le tube digestif. C’est ainsi que l’on observe :
AU NON-STOP ALIMENTAIRE FAIT SUITE LE NON-STOP INFECTIEUX.
Allergies
Quelque soit le milieu, urbain ou rural, quel que soit le degré de pollution de l’air, on constate un parallélisme frappant entre médicalisation et augmentation constante des maladies allergiques chez l’enfant et l’adolescent.
Des antibiotiques aux allergies
Médicalisation
Suppression des infections à répétition par les antibiotiques se substituant au système immunitaire
Antibiotiques à répétition
Non-maturation du système immunitaire
Non-maturation = perte de 50 à 75 % de l’efficience du système immunitaire
Perte de l’efficience anti-infectieuse mais aussi perte par le système immunitaire des critères de reconnaissance sur l’importance des agents agresseurs vrais (virus, bactéries, toxines, etc.) et les non agresseurs (allergènes, poussières, etc.), d’où affolement, hyper-réactivité, d’où les ALLERGIES.
Or cette antibiothérapie quasi non-stop fait suite aux infections non-stop qui, elles-mêmes, sont la conséquence du GRIGNOTAGE ou alimentation non-stop.
Bien entendu, les antibiotiques sont et restent des armes merveilleuses en cas d’infections bactériennes gravissimes ou même lors d’une infection au pronostic incertain, mais l’usage à répétition pour des infections peu graves ou banales, crée cette MISE HORS CIRCUIT DU SYSTÈME IMMUNITAIRE ET « L’EXPLOSION » DES ALLERGIES.
Grignotage et généralisation des cancers
Nous savons que la suractivité fonctionnelle d’un tissus crée une usure cellulaire accélérée, donc un renouvellement cellulaire accéléré et, partant des divisions cellulaires accélérées, augmentent les mutations de l’ADN potentiellement cancérigène. C’est la nuisance directe du grignotage, surtout au niveau digestif.
La seconde nuisance, pour être indirecte et générale, n’est pas moins importante. L’être humain est constitué de cent mille milliards de cellules. Chaque jour meurent et se renouvellent le centième de ces cellules, c’est-à-dire approximativement mille milliards. Sur ces mille milliards se renouvelant chaque jour, un millième de ces cellules, c’est-à-dire un milliard, naissent tarées, anormales, certaines susceptibles d’un développement désordonné…
Instantanément reconnues par un système immunitaire en parfait état, elles sont détruites. Mais souvent, le système immunitaire a perdu 50 à 75 % de son efficience par l’usage immodéré des antibiotiques… et les cellules anormales ont la voie libre !
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